La raison de notre adoration – 2/6

Quel est le thème de l’adoration ? Pourquoi adorons-nous Dieu ? Nous pouvons déjà dire que c’est lié à la crainte de l’Eternel. C’est-à-dire que c’est reconnaître sa grandeur infinie, la puissance de son bras et de ses œuvres. C’est réaliser et proclamer sa personne, qui il est vraiment, au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. C’est une crainte non pas fondée sur la peur, mais sur l’honneur et la gloire, comprendre qu’il est juste et saint, qu’il est éternel et infini et que si nous vivons, c’est par lui, et pour lui. Lui et lui seul.

Les premiers à adorer Dieu, ce sont ses anges, car ils contemplent déjà sa gloire et vivent dans sa présence, entourés de sa lumière. Voici des exemples des chants que ces anges élèvent constamment devant lui pour l’adorer :
– Esa 6,3 : « Saint, saint, saint est l’Eternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! »
– Apo 4,8 : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient ! »
– Apo 4,11 : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées. »
– Apo 7,12 : « Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance, et la force, soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen ! »
– Apo 19,1 : « Alléluia ! Le salut, la gloire, et la puissance sont à notre Dieu ».

Ce sont autant d’exemple de l’adoration qui a lieu dans les lieux célestes. Tout est orienté vers Dieu seul. Il est le centre d’attention. Et la seul raison de l’adorer est donnée dans ce verset d’Apocalypse 15,4 : « Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. »

Dieu seul est saint. Et c’est une raison suffisante pour le craindre et le glorifier. La sainteté de Dieu est quelque chose qu’on a du mal à imaginer, sur laquelle on a des difficultés à mettre des mots. Cette notion nous dépasse car elle est du domaine de l’éternité, et si notre compréhension peut essayer de l’imaginer, d’y penser, elle ne peut pas la saisir vraiment. Et c’est pour cela que nous devons l’adorer.

La sainteté nous parle d’un extrême. C’est un extrême de pureté, un extrême de justice et d’équité. Dieu est saint, et plus que ça encore, comme les anges le chantent, il est trois fois saint ! Ça nous parle vraiment de dimensions inatteignables ! C’est notre raison de l’adorer, il est parfait en toute chose, il est très saint. En hébreu, kodesh nous parle aussi d’exclusivité, de consécration. Dieu, de son côté, donne tout, absolument tout pour sa création. Il a donné jusqu’à son fils unique pour nous réconcilier avec lui. Et il attend tout notre être en retour, qu’il a déjà racheté par le sang de Jésus. Et cette consécration nous concerne, en ce que nous devons être séparés su monde. Cela nous est enseigné à plusieurs reprises. Lévitique 19,2b :« Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel, votre Dieu », et 1 Pierre 1,15 : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ». L’adoration est donc un moment d’exclusivité avec Dieu, dans lequel nous recherchons la sainteté, où nous voulons être un peuple saint pour son Dieu saint.

Nous avons donc été créés pour adorer Dieu, lui rendre gloire. Tout ce que nous faisons et accomplissons sur cette terre doit être une manifestation et le résultat de cette adoration : une vie d’obéissance et de sanctification pour notre Dieu, pour rechercher la sainteté.

Article écrit par Cédric Fruhinsholz

Cédric, sa femme et ses quatre petits «Fruhi» sont originaires de France et vivent actuellement au Québec. Nul doute que leurs pérégrinations, dans différents coins du monde ont influencé sa musique et son écriture. Fils de pasteur, Cédric trace d’abord son chemin personnel sur la voie de la louange pop francophone, avec notamment la sortie de deux albums en 2012 (« Que tout te rende gloire ») et 2015 (« Emerveillé »), avant de se mettre à écrire et enseigner la Parole de Dieu.